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OUI à l’acquisition de nouveaux avions de combat – Un oui à la sécurité aé-rienne

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L’électorat suisse dit oui à l’acquisition de nouveaux avions de combat. Le peuple a pris – à une courte majorité – une décision fondamentale : il veut maintenir une force aérienne. Les avions de chasse en service depuis 1978 et 1996 seront remplacés par de nouveaux appareils pour un montant maximum de 6 milliards de francs suisses. Ce remplacement protégera notre espace aérien et les habitants de notre pays contre les menaces aériennes pendant les 30 à 40 années après 2030. Le Comité interpartis prend note avec satisfaction de ce OUI clair à la sécurité.

Notre sécurité est garantie par un réseau complet : les ambulanciers, les policiers, les pompiers, la défense civile et en dernier recours l’armée, au sol comme dans les airs. Comme l’a montré la campagne du OUI, toutes les parties de cette chaîne dépendent des compétences et des ressources nécessaires à l’accomplissement de leur tâche. Le comité se réjouit par conséquent du OUI à l’acquisition de nouveaux avions de chasse. Le peuple a ainsi décidé de façon responsable de se préparer aux dangers les plus divers et de ne pas attendre que les crises soient déjà là pour penser à les combattre. Le soutien aux nouveaux avions de combat est également un signe international important qui montre que la Suisse prend au sérieux la sécurité de son pays et la défense de son indépendance et de sa neutralité. Pendant la campagne électorale, le comité a rappelé à plusieurs reprises que la Suisse avait besoin d’une force aérienne non seulement pour l’avenir de la politique de sécurité dans son ensemble, mais aussi notre politique étrangère de paix et notre neutralité étaient en jeu. Durant la campagne, la nécessité de posséder une défense sol-air crédible n’a pas fait l’objet de contestations, même parmi les opposants. Le comité suppose donc que le PS et les Verts accepteront également le crédit d’achat correspondant.

 

Les alternatives du GSsA sont tombées à l’eau
Les citoyens n’ont pas été dupés par la campagne polémique basée sur la peur du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et du PS, qui avait été préparée au fil des ans. Mené par le GSsA, le camp du « Non » a mis en avant des arguments simplistes qui dépassaient largement les limites de la vérité et n’ont donc pas trouvé de majorité. En raison des mécanismes budgétaires de la Confédération, ces fonds n’auraient pas pu être alloués au secteur de la santé ou à l’AVS. Il est rapidement devenu évident pour la population qu’il s’agissait du budget de l’armée et que l’argent ne manquerait pas dans d’autres domaines. Malheureusement, ce n’est pas seulement sur la thématique du financement que le GSsA a dépassé les bornes, mais en général dans son argumentation. Jusqu’à la fin, le GSsA n’a pas réussi à convaincre la population de la pertinence de ses alternatives. Un groupe avec pour programme l’abolition de l’armée perd rapidement sa crédibilité si les alternatives présentées ne sont pas en mesure de voler suffisamment haut ni suffisamment vite.

Un large comité comme base solide pour la victoire
Sous le lead de l’association pour une Suisse sûre, des représentants du PLR, de l’UDC, du PDC, du PBD, des Vert’libéraux, du PEV ; ainsi que de diverses associations telles que Swissmem, l’Union patronale suisse, Aerosuisse, l’Association suisse des officiers (SOG), AVIA – Association des officiers des Forces aériennes, l’Association suisse de tir sportif et d’autres encore, ont fait campagne pour l’acquisition de nouveaux avions de combat. Dès le début, le comité interpartis a instauré la transparence avec un code de conduite pour garantir qu’aucun fond ne soit accepté de la part d’entreprises et pays constructeurs qui ont un intérêt direct ou indirect dans l’acquisition de nouveaux avions de combat ou d’un nouveau système sol-air. La campagne a plutôt été basée sur une approche intégrative, de sorte que plus de 2’000 personnes ont pu participer à la campagne « Oui à la sécurité ».

Au DDPS de faire la suite du travail
Il appartient maintenant au Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) de terminer l’évaluation d’ici le printemps 2021, et au Conseil fédéral de prendre la décision du type d’avions en été 2021. Point important en cette période économiquement creuse pour certaines industries : lors d’un achat de nouveaux avions de combat, le constructeur sélectionné devra garantir que 60% de la valeur du contrat sera produite en passant des commandes en Suisse, ce qu’on nomme les affaires compensatoires. Cela permettra de garantir des emplois hautement qualifiés au cours des prochaines décennies et contribuera à sauvegarder des emplois en temps de crise.

Contact :

› Ständerat Thierry Burkart (FDP), Präsident Verein für eine sichere Schweiz VSS, Kampagnenleiter
› Nationalrat Thomas Hurter (SVP), Präsident Aerosuisse
› Nationalrätin Ida Glanzmann (CVP)
› Ständerätin Brigitte Häberli (CVP)
› Nationalrat Beat Flach (glp)
› Nationalrat Lorenz Hess (BDP)
› alt Nationalrätin Chantal Galladé (grünliberale)
› Nationalrätin Lilian Studer (EVP)
› Nationalrätin Jacqueline de Quattro (FDP)
› Regierungsrat Norman Gobbi (Lega)
› Stefan Holenstein, Präsident Schweizerische Offiziersgesellschaft
› Patrick Richter, Zentralpräsident AVIA – Gesellschaft der Offiziere der Luftwaffe
› Valentin Vogt, Präsident Arbeitgeberverband
› Stefan Brupbacher, Direktor Swissmem
› Markus Niederhauser, Präsident GRPM
› Marcel Schuler, Leiter Koordinationsgruppe Ja-Kampagne